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Nîmes, l'étonnante découverte

J'avoue que j'avais quelques préjugés sur Nîmes qui, qu'on se le dise, est souvent citée dans les médias quand il est question de traffic de drogue, vols armés, et autres affaires policières... Pourtant je suis bien consciente qu'il faut se faire sa propre opinion et non s'en faire une avant d'y avoir été. Quelle ne fut donc pas ma surprise quand, marchant dans les rues de Nîmes, j’ai découvert une ville pleine de charme, emplie d'histoire et de monuments datant de l'empire romain.

Nîmes, ville du Sud-Est, dans le Gard, à proximité de la mer Méditerranée et des montagnes des Cévennes est une ville qui pourrait être la petite soeur de Rome, de part la richesse de son passé antique.

Au détour d’une rue, surgis face à moi cet immense bâtiment circulaire qui me faisait irrévocablement penser au Colisée de Rome. A vrai dire, les arènes de Nîmes furent, tout comme le Colisée, un amphithéâtre où gladiateurs se donnaient en combat sous le regard du public. Aujourd'hui les gladiateurs laissent place aux ferias, où des corridas rassemblent des spectateurs du monde entier.

Quoique légèrement plus petites, les arènes de Nîmes, construitent à la fin du 1er siècle ap. J.-C., n’en restent pas moins majestueuses, les pierres blanches ont su garder leur éclat et la ville réussit à lui faire garder de sa superbe. En contournant les arènes, on peut continuer la balade à travers les ruelles et s’arrêter boire un verre sur la charmante place du marché, baignée de soleil, les gens se rejoignent sur les nombreuses terrasses, rigolent, et cet enthousiasme ravive en moi les souvenirs des vacances d’été.

En continuant sur le boulevard de Victor Hugo, on tombe nez à nez sur la Maison Carré à droite qui domine la place et qui devait dominait le forum de la ville autrefois. Ressemblant plus à un temple grec, avec ses colonnes colossales, ses dessins taillés dans la pierre. Et toujours cette pierre blanche, intacte. Encore un air de Rome.

Arenes de Nimes

Maison carré de Nimes

Puis en partant de la fontaine, (et si vous y passez au printemps, vous aurez la chance de voir un tapis de fleurs multicolores qui la bordent) vous longerez le canal de la Fontaine pour atteindre l’un de mes coups de cœur de Nimes. Les jardins de la Fontaine.

Les jardins, aménagés au milieu du XVIIIe siècle, constituent le principal jardin public de la ville et je le trouve splendide! Pour la petite histoire, il a été construit autour de la source fondatrice de la ville, une source d'eau bien mystérieuse car, à ce qu'on dit, personne n'a jamais pu définir la source de l'eau qui ne se tarit jamais (même des plongeurs ont tentés de trouver son origines mais sans succès) le jardin est découpé en plusieurs parcelles de verdures, séparés par des petits canaux d’eau, surplombés de statues nues, aux visages angéliques et enfantins. La végétation méditerranéenne y est luxuriante, les cygnes se baignent dans les espaces d’eau…

Montez jusqu’à la Tour Magne en passant dans les petits chemins du jardin pour avoir un point de vue sur les alentours (le Pic Saint-Loup entre autres). On se verrait bien faire la sieste sur les pelouses, à l’ombre des pins…

Puis redescendez par les chemins, sur votre droite, pour atteindre le temple de Diane ou du moins les ruines du temple. Sanctuaire dédié au culte de la déesse, ces vestiges d’un ancien temps laissent une atmosphère quelque peu mystique, et on y apprécie la fraicheur des pierres.

Cette balade ne représente qu’une petite partie la ville, mais elle a su me donner une autre image de Nîmes et j'en garderais un très bon souvenir. Je pense que nous pouvons en effet la considérer comme la petite soeur de Rome, dans un sens car elle est empreinte de la même période antique.

Dans tous les cas je vous conseille fortement de vous y arrêter si vous passez dans le coin, le détour en vaudra la peine!

Temple de Diane

Jardin de Nimes

Source du Jardin de Nimes

Tour Magne

Temple de Diane

Jardin de Nimes

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