Voyager en van : 10 erreurs à éviter lors de votre premier road trip

Ton premier voyage en van, c’est un peu comme un saut dans l’inconnu… et dans la liberté. Je me souviens de mes premiers kilomètres, à la fois grisée par l’excitation, la peur et un peu paumée par l’improvisation. Le premier voyage en van en faite, c’est un rêve qui devient réalité. Une expérience entre liberté, exploration et retour à l’essentiel. Mais entre idéal et réalité, il y a parfois un fossé. Pour t'aider à préparer ce voyage unique sans tomber dans les pièges de débutant.e, voici 10 erreurs que beaucoup commettent et que tu peux éviter.

Si toi aussi tu veux savourer pleinement ton aventure, ce guide pour voyager en van, les erreurs à éviter est pour toi.

1 - Ne pas tester son van avant de partir

Avant de prendre la route, il est essentiel de connaître ton véhicule. Comment fonctionne la douche ? Le frigo ? Le chauffage ? Les volets ? Une nuit test (même dans ton jardin ou près de chez toi) peut éviter bien des surprises en pleine nature. Un voyage serein commence par la vérification des équipements et le test du matériel. Personnellement, j’ai découvert sur la route l'importance de tout attacher, de tout ranger et de ne rien laisser trainer (même le miroir accroché au mur qui remuait dans tous les sens) car tout bouge quand on roule et on a tendance à l'oublier.

Vérifie donc les tiroirs et porte de placard afin qu'ils ne s'ouvrent pas en cours de route comme ça a pu m'arriver !

2 - Sous-estimer les distances (et la fatigue)

En van, la route fait partie du voyage. Mais rouler trop longtemps fatigue vite, surtout si tu es seul.e au volant ou que tu n'as pas l'habitude de rouler des heures. L’idéal en mode slow travel ? Je te conseille 2h de route par jour ou 3h maximum. Cela permet de profiter des lieux visités et d'éviter l’usure physique et mentale. Partir pour 5h de route en pensant "ça passe"… peut être risqué quand on est dans un mode slow travel, autant prendre le temps de faire des pauses.

3- Mal gérer l’eau et l’électricité

En van, la gestion des ressources est primordiale. L’eau potable et l’électricité sont limitées, donc il faut apprendre à optimiser : se doucher rapidement, cuisiner malin (par exemple privilégier les plats qui ne demandent pas beaucoup d'eau - exit les pâtes privilégier le riz), faire la vaisselle sans eau (uniquement pour le rinçage), recharger ses batteries au bon moment. Apprendre à vivre en autonomie dans un van se fait au fur et à mesure des kilomètres quand justement on se retrouve sans eau sans s'en être aperçu. En général on fait plus attention après.

Pense aussi à vérifier où remplir ou vidanger les réservoirs sur ton itinéraire (tu peux les voir sur les apps de vanlife).

4 - Négliger la météo

Spoiler : il ne fait pas toujours 30° en Espagne. Et oui, j’ai eu de la neige en mars. Les destinations du Sud comme l'Espagne ou le Portugal, ce n’est pas le soleil garanti 24h/24. Les températures peuvent chuter la nuit, surtout en altitude. Emporte une bonne couette, des vêtements chauds, voire un petit chauffage d’appoint si ton van le permet. L’idée, c’est de rester confortable quoi qu’il arrive. Je me souviens une nuit où j'ai eu plus froid que d'habitude et je me suis dit "plus jamais" étant frileuse, c'est le minimum de confort dont j'ai besoin.

5 - Choisir des spots au hasard sans vérifier les avis

J’ai dormi un soir près sur un parking… expérience sonore garantie. Un joli spot sur une photo peut cacher une route trop bruyante, un terrain en pente ou un lieu insécurisé. Utilise des applis comme Park4Night, lis les commentaires récents, regarde les photos, et fies-toi à ton instinct (surtout !). Un bon emplacement, c’est 50% de la nuit réussie.

6 - Oublier les essentiels de sécurité

Fermer les portes, cacher ses objets de valeur, écouter son instinct (encore une fois)… ça change tout.

Même si tu voyages dans un pays sûr, la prudence reste de mise. Verrouille les portes, ne laisse rien en vue, et évite les endroits sans réseau. En cas de doute, change d’emplacement. La liberté, c’est aussi celle de suivre son intuition.

7 - Ne pas prévoir de solution si le van tombe en panne

Même si c’est rare, (et que je ne suis pas la plus consciencieuse sur "prévoir le pire", un plan B évite de paniquer à 22h dans un coin paumé. Un pneu crevé, une panne de batterie, le voyant de l'huile moteur qui se met en rouge… tout peut arriver. Assure-toi d’avoir une assurance voyage, une roue de secours, un chargeur de batterie, un kit de premiers secours, de l'huile moteur. Mieux vaut prévoir que galérer.

8 - Se surcharger

L’espace est petit, le minimalisme est ton meilleur allié. Chaque kilo compte, chaque objet doit être utile (ou vraiment réconfortant). Prends l’essentiel, optimise l’espace, et fais confiance à ta capacité d’adaptation. Voyager léger, c’est voyager plus libre. Avoir 2 assiettes plutot que 5 (si vous êtes 2), quelques rechanges mais pas 3 valises...

9 - Voyager sans assurance adaptée

Oui, même si tu pars pour 3 jours, une panne ou un vol peut coûter cher. Que tu sois locataire ou propriétaire, vérifie que ton assurance couvre bien le voyage (et à l’étranger si besoin). Pense aussi à une assurance annulation, une assurance santé voyage, ou un service d’assistance dépannage 24/7. Personnellement j'utilise Chapka Assurance et ils sont au top !

10 - Vouloir trop en faire

La vanlife, ce n’est pas cocher des cases… c’est apprendre à ralentir. À être. C’est tentant de vouloir "tout voir", surtout quand on est dans un pays qu’on aime. Mais la magie de la vanlife, c’est justement de ralentir. De prendre le temps. D’observer. D’improviser. Laisse-toi l’espace de respirer et de changer de plan. C’est souvent là que les plus beaux souvenirs naissent.

Voyager en van, c’est un art de vivre. Et comme tout art, il s’apprend. En évitant ces erreurs, tu peux te concentrer sur l’essentiel : respirer, t’émerveiller, vivre à ton rythme.

Et si tu prépares ton premier road trip, n’hésite pas à me poser tes questions en commentaire, je réponds à tout avec plaisir.